Sur la route, j'adopte une conduite défensive

 

On entend très souvent parler de comportement à adopter au volant. En revanche, ce que beaucoup ne savent pas, c’est qu’il existe de véritables techniques de conduite. Une en particulier fera l’objet de cet article : il s’agit de la conduite défensive, appelée aussi conduite préventive, terme peut-être plus explicite.

 

Cette technique de conduite est plus majoritairement répandue en Angleterre et aux Etats-Unis. Des formations sont même prévues.

 

Qu’est ce que la conduite défensive ?

 

La conduite défensive consiste à prendre en compte tous les éléments susceptibles d’influencer votre trajet en voiture. Dans un second temps, l’automobiliste recherche les solutions permettant d’empêcher la situation d’accident.

 

Cette technique comporte en fait un ensemble de comportements. Elle traduit un état d’esprit à adopter au quotidien et basé sur le respect des autres.

 

Pourquoi ?

 

En changeant son comportement, on peut alors se montrer aimable et avenant à l’égard des autres usagers. Vous l’aurez remarqué, lorsqu’un individu enfile sa casquette d’automobiliste, il arrive souvent que ses rapports avec autrui soient différents. En effet, on s’imaginerait mal huer la mère de famille qui nous empêche de passer sur le trottoir…

 

Pourquoi donc un tel changement d’attitude ? La réponse tient en un mot : le temps. A peine assis sur votre siège de conducteur, il devient la chose la plus précieuse au monde. Perdre du temps est alors la pire catastrophe qui puisse vous arrivez. Il suffit qu’un simple bouchon bouleverse toute la planification de votre journée pour que le stress commence à monter.

 

Lorsqu’il est soumis au stress, l’être humain devient plus actif, mais aussi plus agressif.  C’est là que commence à se dessiner un vrai cercle vicieux. Car ce stress introduit d’autres comportements « toxiques » : le conducteur stressé se met à doubler, à veiller à ce qu’il n’y ait pas un mètre de trop entre sa voiture et celle qui se trouve devant lui, pour gagner quelques minutes inestimables.

Seulement, lorsque ce conducteur rentre chez lui, il est toujours stressé, frustré, et fatigué, ce qui n’est sain ni pour lui, ni pour son entourage.

 

Comment appliquer ce type de conduite ?

 

Il faut avant tout être capable d’identifier ses faiblesses pour pouvoir contrôler ses propres impulsions. Une dimension psychologique qui peut faire sourire, mais cet exercice peut vous être utile tant sur la route qu’ailleurs !

En faisant preuve de motivation et de contrôle, le conducteur peut alors adopter une conduite défensive. Cela aura des effets sur son humeur, mais aussi sur sa consommation de carburant et sur sa vision des autres usagers. De retour à la maison, il disposera de suffisamment d’énergie pour pratiquer d’autres activités. Il sera gagnant.

 

Gardez vos distances : Celui qui n’est pas obligé de réagir immédiatement aux événements les plus infimes qui ont lieu dans le trafic, circule de façon plus détendue et n’exerce pas une influence négative sur les autres automobilistes.

 

Indiquez vos intentions de façon suffisamment claire : Vous souhaitez changer de direction ? Mettez votre clignotant. Cette base suprême du code de la route est connue de tous et appliquée par trop peu de personnes. Recherchez le contact visuel avec les autres usagers et avec les piétons : ce n’est pas parce que chacun est dans son véhicule que l’on ne peut pas communiquer !

 

Adaptez votre vitesse : La vitesse n’est pas uniquement une affaire de performance, il faut se le dire. Circuler à la bonne vitesse c’est pouvoir réagir à n’importe quel événement extérieur sans commettre d’erreurs, parfois fatales. Plus le trafic est important, plus ces événements sont nombreux.

 

Gagnez du temps : Essayer de rattraper du temps perdu peut vous mettre en danger, et être en retard peut vous créer des problèmes. Une seule solution : évitez cette perte de temps ! Itinéraire, état du trafic et stationnement sont des éléments primordiaux à prendre en compte pour optimiser votre temps.

 

Soyez tolérants : Si vous êtes parvenu à contrôler vos impulsions, ce n’est peut-être pas le cas de tous les usagers. Au fond, vous les comprenez, alors même si c’est difficile, sachez faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit et de tolérance. On ne conduit pas pour donner des leçons ou insister sur son bon droit.

 

En d’autres termes, soyez ouverts et positifs !

 

Connaissiez-vous ce type de conduite ? Ou plus encore, l’appliquez-vous ?