Parcourir 500km à vélo en 5 jours, un projet ambitieux ? Cela ne semble pas être le cas pour ce professeur flamand qui décide de faire des voyages de classes assez spéciaux.
Chaque année, M. Werner – professeur de gym à l’école Santa Maria Aarschot - choisit parmi ses élèves de 4ème et 3ème des volontaires pour réaliser des sorties à vélo. Après de longs entrainements à travers la Flandre - des séances de 60 kilomètres - les élèves se sentant capable d'effectuer le voyage entre la ville d’Aarschot et Paris forment un groupe et entament la recherche de fonds et de sponsors.
L’aventure peut débuter lorsque les organisateurs trouvent un moyen sécurisé de garer leurs vélos à Paris, chose qui est souvent difficile à accomplir. Après avoir essayé de contacter plusieurs personnes, M. Werner a finalement décidé de faire appel à notre équipe. La mission Parkadom est déclenchée : trouver un propriétaire disponible et prêt à accueillir pas moins de 33 vélos. Cela a été possible grâce à un membre de notre communauté que nous remercions vivement ! Une fois le garage trouvé, place au grand départ.
Il arrive souvent que l'on perde des objets lors de voyages. Ce genre de mésaventures arrive aussi pendant les déplacements à vélo. Pour pallier celles-ci, M. Werner a instauré un jeu nommé « le poulet du groupe ». L’idée est simple : lorsqu’une personne perd un objet pendant le trajet, que ce soit en Belgique ou en France, elle se voit remettre un poulet en plastique, manière assez sympathique de faire passer une petite peine.
D’après M. Werner, l’arrivée à Paris est bien plus éprouvante que les 500 kilomètres parcourus auparavant. En effet, le nombre de voitures ainsi que le bruit y sont alors plus difficiles à supporter que les kilomètres à vélo.
Après deux petits jours à Paris et une clôture de voyage à Versailles, il est temps pour cette classe de retourner à la maison. Si M. Werner était le seul à décider, les élèves rentreraient en vélo. Cependant, pour éviter qu’ils ne manquent plus de deux jours d’école, ils sont dans l’obligation de prendre le bus au retour. Quoi de mieux que de regarder le film Marie-Antoinette pour mettre un terme à ce voyage sur les chapeaux de roues?
Un beau geste pour l’écologie.