La capitale a connu un pic de pollution aujourd’hui 25 Janvier 2013, et ce n’est pas près de s’arranger d’ici demain.
En effet, selon l’organisme Airparif, l’indice ATMO (indice de qualité de l’air) a atteint le chiffre 8.
Pour être plus clair, cet indice se calcule sur une échelle de 1 à 10. 8 équivaut donc à un niveau très élevé de pollution. Il tient compte, entre autres, des émissions de dioxyde d’azote et de particules fines (PM).
Airparif associe notamment cette dégradation de la qualité de l’air au trafic routier, première source de pollution en Ile-de-France. La pollution est d’autant plus intense durant les heures de pointes, lorsque la circulation est la plus dense.
La configuration des grandes villes favorise également l’émission de gaz polluants. Leur dispersion serait amplifiée dans les rues étroites entourées de bâtiments.
Le trafic routier est responsable en Ile-de-France de 50% des émissions de dioxyde d’azote (NO2), gaz irritant pour les voies respiratoires.
Aussi, les moteurs diesel rejettent des PM qui sont considérées comme cancérogènes par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Le niveau de ces particules est du pour 45% au trafic local.
A la vue de ces données, nous comprenons mieux pourquoi Paris a frôlé le niveau maximal de pollution aujourd’hui.
Autre info : Par temps de soleil et absence de nuage, l’accumulation de polluants est favorisée tandis que lorsque le temps est perturbé (pluie, nuages, neige, etc.), elle est balayée. Voilà qui ne laisse aucune excuse à notre chère capitale dans laquelle les beaux jours se font rares.